Arbre de la mer N° 3 de la série
Les forêts, parce qu'elles abritaient des loups, et occasionnellement les marginaux, les Robin des bois ou les hors-la-loi, ont toujours fait peur, pourtant elle fut le refuge, l'abri, l'asile de nos plus belles promenades dans l'imaginaire. . Les arbres hébergent les lutins et les fées des contes. La marginalité est parfois la seule planche de salut quand la norme bat de l'aile. J'aime les arbres sculptés par le vent et les embruns, ils portent le nom de Thigmomorphogenèse, un mot savant pour dire que le vent touche l'architecture, la forme et la croissance d'un végétal en lui donnant un aspect unique. Laissons le vent "Thigmomorphogénéïser" nos cheveux quand nous regardons la mer.